Sida:Berzelius Bref 9.djvu/207

Från Wikisource, det fria biblioteket.
Den här sidan har korrekturlästs

Sommaire.

De la correspondance de Berzelius avec J. G. Gahn, 89 lettres au total ont seules, autant qu'on sache, été transmises à la postérité et c'est ce recueil que nous publions ici. Parmi ces lettres, 79 sont de Berzelius et 10 seulement de Gahn. Si donc, en ce qui concerne le premier, la collection est à peu près complète — seules paraissent manquer quelques-unes des premières lettres — la correspondance de Gahn présente par contre de grandes et nombreuses lacunes et le nombre des lettres qui manquent ou qui se sont perdues peut être évalué au moins à 70. Il n'y a plus désormais grand espoir à garder sur la possibilité de retrouver un jour les lettres manquantes: elles paraissent avoir été déjà perdues en 1826, à l'époque où Berzelius réunit et fit relier toutes les lettres qu'il put retrouver de ses correspondants suédois ou étrangers.

Les originaux des lettres publiées ici se trouvent à la bibliothèque de l'Académie royale des Sciences à Stockholm.

Gahn était né en 1745; après avoir suivi pendant quelque temps les cours de l'Université d'Upsal, il fut nommé assesseur au Conseil supérieur des Mines (Bergskollegium) mais ne tarda pas à se fixer à Falun, où il passa la plus grande partie de sa vie, partageant son temps entre ses recherches scientifiques et des occupations plus positives. Il est surtout connu comme chimiste, minéralogiste et métallurgiste. Contemporain de Bergman et de Scheele, il devint pendant son séjour à Upsal leur collaborateur et entretint jusqu'à leur mort une correspondance suivie avec les deux célèbres chimistes. Les relations avec Berzelius semblent avoir débuté peu après l'époque où celui-ci, après avoir terminé à Upsal ses études