Que je puis à mon gré, prodiguant mes tendresses,
Recevoir à mes pieds l’encens de mes maîtresses;
Et tranquille au sérail, dictant mes volontés,
Gouverner mon pays du sein des voluptés.
Mais la mollesse est douce, et sa suite est cruelle;
Je vois autour de moi cent rois vaincus par elle; &c.
Ici le coeur fait tout. — Une fille guerrière
De son guerrier chéri court la noble carrière;
Se plaît à partager ses travaux et son sort,
L’accompagne aux combats, et sait venger sa mort.
Préfères tu nos moeurs aux moeurs de ton empire?
La sincère Obéide, aime-t-elle Indatire?
Non, tu sembles parler un langage étranger;
Et même en m’approuvànt, tu viens de m’affliger.
Dans les murs d’Ecbatane est ce ainsi qu’on s’explique?
Obéide, est-il vra i qu’un astre tyrannique
Dans cette ville immense a pu te mettre au jour?
Est-il vrai que tes yeux brillèrent à la cour,
Et que l’on t’éleva dans ce riche esclavage,
Dont à peine en ces lieux nous concevons l’image?
Dis-moi, chêre Obéide, aurais-je le malheur
Quele ciel t’eût fait naître au sein de la grandeur?
Värdes säga mig, är detta hvad man kallar fransysk artighet, fransyska kärleksförklaringar?