ce meme plat quelque petite bagatelle dont elle avoit besoin comme gans et bas. Sur le plat de Sige etoit une epée d'argent et quelque babiole pour jouer, tout de votre sœur. J'avois encor donné a lui comme au autre un peire de bas et soulie[rs]. Erick avoit un peire de bouton d'or et Brita Stina lilla un gobelet d'argent, le tout mélé de poupé. Elle[1] m'avoit donné un cassette a toilette de Paris tres commod pour le vojage avec deu petitte boitte de bois, un miroire, 2 flacon, un pot a pomade, deus brosse et un tiroire. Votre soeur dona a fröken Lotta un piece d'etoffe et moi je lui avoit doné un swart sammets carpouse dont elle avoit fort bessoin et ett par calocher. Par bonheur j'avois trové quelque chose pour votre sœur qu'ell avoit fort souhaité, c'etoit un paire de botte de gros de tour gris doublé de gros wärk. Mlle de Sparre avoit aporté des pareille de Paris qu'elle luii enviet mais elles ettoit trop pettite pour votre sœur. Mais moi sans dire mot j'ais fait venir de Stockholme tout ce qu'il me failloit et je les ait fait faire ici... Fröken Lotta nous a donné de petits tabeljes d'ouvrage de taffta verts — — —
Till sist blott ett påpekande af att Lovisa Ulrika, då hon år 1744 som kronprinsessa kom till Sverige, i julklappsseden fann något för sitt nya hemland utmärkande. »C'est une coutume ici de donner des étrennes la féte de Noël,» skrifver hon till sin mor första julen.[2] »On prie une certaine quantité de personnes, et chacune reçoit son paquet sans savoir d'où il vient, et il y a toujours un billet où l'on écrit un emblème ou quelque folie convenable à la personne.» Lovisa Ulrika hade då sin erfarenhet just från den Tessinska kretsen. Förklädd hade hon jämte sin gemål på julaftonen kommit och öfverraskat grefven och grefvinnan Tessin, då de sutto till bords med sina gäster, och hon hade själf öfverlämnat en skämtgåfva till värden.
Sigrid Leijonhufvud.